Vous éternuez et avez le nez qui coule dès que vous faites le ménage ? Vous vous réveillez fatigué et congestionné le matin ? Il est fort probable que vous souffriez d’une allergie à la poussière. Cette affection très fréquente peut vraiment gâcher le quotidien, mais heureusement il existe des solutions pour mieux la gérer. Découvrez tout ce qu’il faut savoir sur l’allergie à la poussière.
Les acariens, principaux responsables
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, ce n’est pas la poussière elle-même qui déclenche l’allergie mais les acariens qu’elle contient. Ces minuscules insectes invisibles à l’oeil nu prolifèrent dans les endroits chauds et humides comme la literie, les tapis ou les peluches. Ils se nourrissent des squames, ces petites pellicules de peau morte que nous perdons chaque jour.
Leurs déjections microscopiques se mélangent à la poussière et restent en suspension dans l’air. Une fois inhalées, elles provoquent une réaction excessive du système immunitaire chez les personnes allergiques. Résultat : une cascade de symptômes désagréables.
Les symptômes qui doivent alerter
Une allergie à la poussière se manifeste le plus souvent comme un rhume qui n’en finit pas :
- Eternuements à répétition
- Nez bouché ou qui coule
- Yeux rouges, larmoyants et qui démangent
- Gorge qui gratte, toux
- Fatigue, maux de tête
Chez certaines personnes, l’allergie peut aussi déclencher de l’asthme (gêne respiratoire, sifflements, oppression thoracique) ou une dermatite (rougeurs et démangeaisons de la peau).
Ces symptômes ont tendance à s’aggraver pendant la nuit et au petit matin, après plusieurs heures passées au contact des acariens nichés dans le lit. Les crises surviennent surtout en hiver, quand on passe plus de temps à l’intérieur, fenêtres fermées.
Un diagnostic indispensable
Si vous vous reconnaissez dans cette description, parlez-en vite à votre médecin. Il pourra confirmer le diagnostic par des tests cutanés ou sanguins et mettra en place un traitement adapté.
Car une allergie aux acariens non prise en charge peut considérablement affecter la qualité de vie, entre gêne physique et retentissement sur le moral et les activités quotidiennes. Sans compter le risque de développer un asthme qui vient assombrir le tableau.
Heureusement, il existe aujourd’hui des solutions pour reprendre le contrôle et ne plus se laisser envahir par les symptômes.
Les bons réflexes au quotidien
Premier réflexe : identifier et éliminer autant que possible les sources d’acariens à la maison. Cela passe par un ménage rigoureux, au moins une fois par semaine :
- Passer l’aspirateur avec un appareil équipé d’un filtre HEPA, y compris sur les tissus d’ameublement
- Laver les draps, taies d’oreiller et peluches à 60°C minimum
- Utiliser une housse anti-acariens pour la literie
- Aérer la maison 10 minutes par jour pour renouveler l’air
- Maintenir une atmosphère saine (19°C, 50% d’humidité maximum)
- Eviter les tapis, moquettes et autres nids à poussière
En complément, vous pouvez utiliser un purificateur d’air pour capturer les particules allergènes en suspension. Pensez aussi à bien entretenir la litière du chat s’il partage votre toit.
Des traitements efficaces
Côté traitements, il existe de nombreux médicaments pour soulager les symptômes au quotidien :
- Antihistaminiques par voie orale (en comprimés)
- Corticoïdes locaux (sprays nasaux, collyres)
- Bronchodilatateurs et corticoïdes inhalés en cas d’asthme associé
N’hésitez pas à demander conseil à votre médecin ou votre pharmacien pour choisir les plus adaptés. Si malgré ces mesures les symptômes persistent et altèrent votre qualité de vie, une désensibilisation pourraêtre proposée par un allergologue. Ce traitement au long cours, par voie sublinguale ou sous-cutanée, vise à rééduquer votre système immunitaire pour qu’il tolère mieux les acariens.
Allergie à la poussière : tout ce que vous devez savoir pour mieux vivre avec
Vous l’aurez compris, l’allergie aux acariens n’est pas une fatalité. Avec les bons gestes et un traitement personnalisé, on peut tout à fait vivre normalement sans se laisser gâcher la vie. Parlez-en à votre médecin, c’est la clé pour retrouver un quotidien serein et épanoui, sans éternuements ni mouchoirs.